Université, composantes et services
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« La Maison universitaire France-Japon, un point d’entrée unique en France »

Instituée en 2001 pour promouvoir et favoriser les échanges entre les deux pays, la Maison universitaire France-Japon reste aujourd’hui un interlocuteur incontournable pour les projets de coopération académique. Entretien avec sa directrice, Marie-Claire Lett, à l’occasion de ses 15 ans.

Pouvez-vous nous rappeler le contexte de création de la Maison universitaire France-Japon (MUFJ) ?
Les ministères de l’Éducation nationale et des Affaires étrangères ont souhaité ouvrir, en province, des lieux mettant à l’honneur les partenariats internationaux privilégiés de la France. Les liens de Strasbourg, et même de l’Alsace, avec le Japon, sont nombreux et anciens. Ceci dans tous les domaines : académique, économique et politique. Dès 1878, des universitaires japonais étaient accueillis à la Reichsuniversität, les premiers accords de coopération signés par l’Université Louis-Pasteur (ULP) et l'Université Marc-Bloch (UMB) dans les années 1980 ; les liens avec l’industrie textile, puis les nouvelles technologies, tissés dès le 19e siècle ; le consulat général du Japon ouvrait ses portes en 1992…
Le choix s’est donc naturellement porté sur Strasbourg pour l’ouverture d’un tel lieu. À Toulouse, c’est la Maison universitaire France-Mexique qui a été créée. Elle fonctionne aujourd’hui sous statut privé, à la différence de la MUFJ, financée par l’Unistra.

Quelles sont ses missions ?
La Maison universitaire France-Japon, que je dirige depuis 2007, assistée de Caroline Blatz, a pour mission principale de promouvoir et favoriser les échanges académiques des enseignants, chercheurs, étudiants et personnels. Il y a de quoi faire, puisque 26 accords lient l’Unistra à des établissements japonais. Nous disposons de treize postes de professeurs invités au Japon. Cela fonctionne de façon symétrique pour les Japonais invités à Strasbourg (13 sur 24 postes de professeurs invités). Avec Yoichi Nakatani, responsable de ces échanges, nous leur demandons de faire une conférence en lien avec leurs recherches, pour un public de non-spécialistes. Chimie, biologie, mathématiques, médecine, architecture, linguistique, histoire… Les thèmes touchent à toutes les disciplines.
La MUFJ s’attache aussi à répondre aux demandes d’informations émanant d’universitaires de toute la France, en lien avec la mobilité au Japon. Pour cela, nous disposons d’un fonds documentaire relatif aux échanges académiques, accessible à tous, ainsi que d’un système de veille active.

On imagine que la poursuite de votre mission vous amène à travailler avec de nombreux partenaires ?
Le bureau de la Japan society for the promotion of science (JSPS) est le premier d’entre eux, puisque nous partageons les mêmes locaux, et ce depuis 2001 ! Chargée du financement de la recherche au Japon, la JSPS possède quatre représentations en Europe, dont la composante française est à Strasbourg. Nous travaillons en lien constant pour tout ce qui concerne les programmes à partir du doctorat : écoles d’été, bourses, symposium… Le réseau de son directeur, Hiroyuki Miyamoto, est immense. C’est grâce à lui que nous avons pu inviter Jean-Pierre Bourguignon, président de l’European research council (ERC), mathématicien et fin connaisseur du Japon, pour notre conférence « anniversaire » du 1er juin.
N’oublions pas non plus notre travail en bonne intelligence avec le Consulat général du Japon à Strasbourg et le Département d’études japonaises de l’Unistra.

La célébration des 15 ans de la MUFJ s’inscrit dans le contexte plus large de « l’année du Japon »…
2016 est marquée par tout un faisceau d’anniversaires : création de la MUFJ et de la JSPS, 30 ans du Département d’études japonaises, obtention du statut d’observateur du Japon auprès du Conseil de l’Europe il y a 20 ans … De nombreuses manifestations culturelles sont proposées dans ce cadre, dont le coup d’envoi a été donné à l’Unistra avec l’accueil d’une délégation pour les 30 ans de l’accord avec Tôyô, et la Quinzaine de la culture japonaise.

Certaines de ces manifestations s’adressent à un public plus large que les universitaires ?
Tout à fait. Je pense notamment à l’exposition de photographies sur la culture et les traditions des singes macaques au Japon, « Saru »*, à la fin de l’année. Les superbes images que j’ai déjà pu voir promettent un beau succès !

Recueilli par Elsa Collobert

* Organisée par les éditions Issekinicho, financée par l’Université de Strasbourg, à travers l'Initiative d'excellence, le CNRS et Ethobiosciences, et soutenue par la MUFJ et la JSPS.

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Une nouvelle bourse pour les étudiants étrangers en échange à l’Unistra

Une bourse destinée aux étudiants étrangers de niveau master en échange à l'Unistra sera mise en place à la rentrée.

Afin de compléter les dispositifs de bourses de mobilité (sortante, entrante stage, Université franco-allemande…) déjà mis en place et financés par l’Initiative d’excellence, la Direction des relations internationales expérimentera à partir de la rentrée un dispositif de bourses de mobilité entrante études.

Cette nouvelle bourse est destinée aux étudiants étrangers de niveau master, originaires des établissements avec lesquels l’Unistra a signé des accords de coopération internationale. Toutes les disciplines sont concernées.
But de l’opération, approuvée en Commission de la formation et de la vie universitaire du 17 mai : renforcer les liens de l’Unistra avec ces partenaires. Mais aussi attirer davantage de candidats pour une mobilité au sein de l’Université de Strasbourg.
Expérimenté durant l’année scolaire prochaine, ce système permettra aux boursiers, sélectionnés par une commission, de bénéficier d’une aide financière comprise entre 300 et 500 € par mois pour la durée de la mobilité, ainsi qu’une participation aux frais de transport (entre 500 et 1 000 €).

  • Pour tout renseignement, contacter Laura Levi-Gabel (Direction des relations internationales), 03 68 85 65 16

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Projet professionnel de l’étudiant : des UE clés en main, et bien plus encore

Patricia Démorieux, conseillère Espace avenir, à l'occasion d'une simulation d'entretien d'embauche.

Voilà cinq ans qu’Espace avenir a mis sur pied une palette d’outils à destination des enseignants, pour les aider à accompagner le projet professionnel de l’étudiant. Patricia Démorieux, coordinatrice du groupe de travail Unités d’enseignements Accompagnement du projet de l’étudiant, nous en dit plus.

Quelle est l’offre de services proposée par Espace avenir aux composantes ?
Les conseillers d’Espace avenir ont construit à leur intention trois modules d’accompagnement du projet professionnel. Ces unités d’enseignement (UE) peuvent être reprises clés en main par les enseignants, ou adaptées selon leurs besoins. On peut ainsi imaginer une UE sur mesure, avec des temps d’échanges avec des professionnels, par exemple.
À la demande, ces UE peuvent faire l’objet de formations de prise en main. En parallèle, une plateforme Moodle (contenant supports méthodologiques, articles thématiques, forum de discussion et fiches d’animation de TD à venir), ainsi que des ateliers d’échanges de pratiques, sont proposés. Voilà deux ans que ce système a été mis en place. Preuve qu’il est bien accueilli et qu’il répond à une demande : le dernier atelier d’échanges a réuni seize enseignants, personnels Biatss et recruteurs, le 7 avril. Et les étudiants eux-mêmes plébiscitent (entre 70 et 85 %) ces modules.

Quel est leur contenu ?
Les UE balisent trois temps du parcours de l’étudiant : « Explorer » pour la licence 1 (L1), « « Choisir-Valoriser » pour les L2 et L3, « Réaliser son projet » pour le master. Dynamisme (simulation d’entretiens), travail en groupe et didactique (élaboration de posters-métiers) sont privilégiés. Dans cette mission d’ingénierie pédagogique, nos liens sont étroits avec l’Institut de développement et d'innovations pédagogiques, au sein de l’université, mais aussi avec des partenaires tels que l’Association pour l'emploi des cadres (Apec), Pôle emploi, ou les associations Apprendre et s’orienter et projetpro.com, notamment. Cela nous permet d’innover dans les outils proposés. À l’exemple de l’exercice du CV tournant : les CV circulent dans la classe, pour faire comprendre aux étudiants la rapidité avec laquelle un recruteur examine leur candidature.

Pourquoi une telle démarche ?
Toutes les composantes de notre université n’en sont pas au même stade dans la mise en place de modules d’accompagnement du projet professionnel ; ils sont parfois optionnels. Nous souhaitons les convaincre que cette dimension n’est pas secondaire dans le parcours de l’étudiant, mais transversale, au même titre que les langues ou l’informatique. C’est même le « petit plus » d’un diplôme, attendu sur le marché de l’emploi. Lors des formations aux modules, nous travaillons sur la posture de l’intervenant, qui doit sortir de son rôle de sachant, pour se positionner en tant qu’accompagnant. Nous sommes là pour aider les composantes, en particulier dans cette période de réflexion sur la prochaine offre de formation de l’Unistra.

Recueilli par E. C.

  • Contact : Patricia Démorieux par téléphone (03.68.85.70.33) ou par courriel

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Au colloque Identités complexes, réfléchir plutôt que se conformer

Trois demi-journées pour réfléchir sur les systèmes de représentation, la lisibilité et l’intelligibilité de l’université : c’est ce que proposait le colloque éponyme qui s’est tenu les 30 mai et 1er juin dernier. La problématique a rassemblé 125 personnes, à l’initiative de l’équipe projet des Identités complexes*.

Le colloque a réuni 125 participants, dont 97 % de Strasbourg et ses environs : 106 professionnels, issus du monde universitaire, des milieux institutionnels partenaires de l’université (Eurométropole ou Hôpitaux universitaires de Strasbourg) ou du milieu des agences de communication, graphistes, designers, ainsi que seize étudiants.
Le colloque a d’abord été l’occasion de présenter les résultats de la recherche-action, et donc le nouveau système d'identification visuelle qui doit se déployer dans les deux années qui viennent à l’Université de Strasbourg. Présentation qui a été logiquement le moment le plus suivi du colloque (118 participants).

Débattre avec les experts

Mais il a aussi permis de se poser beaucoup de questions de fond sur la communication visuelle, le design, les systèmes de représentation des institutions, leur lien avec l’exercice de la citoyenneté, l’intérêt des usagers, pas toujours suffisamment pris en compte.
Des interventions expertes et des débats riches, notamment autour de la démarche de marque appliquée aux institutions publiques, plutôt en vogue actuellement dans l’enseignement supérieur et la recherche, et que la démarche des identités complexes vient remettre en question.
Deux conférences en sciences humaines ont couronné chaque journée de travail, invitant l’assemblée à cesser de se conformer, et à réfléchir. Les premiers échos montrent que la démarche et les questionnements suscitent un vif intérêt dans les réseaux professionnels.

Caroline Laplane

* Bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir.

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Tour d'horizon des Identités complexes en moins de quatre minutes

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La Chine sous l’œil du Cuej, des reportages à découvrir

Un mois d’immersion totale en fin de cursus : voilà plus de 20 ans que la tradition de la délocalisation perdure au Centre universitaire d'enseignement du journalisme (Cuej). Cette année, 45 apprentis journalistes ont arpenté la Chine pour témoigner de ses mutations, de ses paradoxes et de ses contrastes.

« Plus grande usine du monde, plus grande mégapole au monde, et pendant longtemps, poumon de la plus forte croissance de la planète » : d’emblée, le décor du travail des étudiants du Cuej est planté. Tout au long du mois de mai, ils ont posé leurs bagages, mais aussi leurs caméras, appareils photos, carnets de notes et dictaphones, dans « le lieu des superlatifs ». Canton, capitale du Guangdong, leur a servi de base pour rayonner dans toute la province, jusqu’à Hong Kong et Macao.
Ils en sont revenus avec un regard neuf sur un Orient parfois fantasmé, qu’ils nous font partager à travers différents supports : longs formats vidéo, magazine papier et web-documentaire, le tout s’appuyant sur un riche travail d’illustrations, de cartes et d’infographies.
Alors que le reportage Sur les épaules de l’enfant unique se penche sur le recadrage de cette politique-phare du pouvoir communiste face à la menace d’une crise démographique, le web-documentaire L’ogre du Guangdong déroule des habitudes alimentaires et culinaires en plein bouleversement. Le reportage Machine à inventer et le numéro spécial du magazine News d’Ill, quant à eux, explorent en 9 min 41 et 51 pages un delta de la rivière des Perles à la croisée des chemins, entre miracle économique et recherche d’un nouveau modèle de croissance.
Un travail riche et complet, qui n’aurait pu voir le jour sans la collaboration avec les étudiants de l'École de communication et du design de l'Université Sun Yat-sen.

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Première édition du Forum Biochem, à l'interface de la biologie et de la chimie

Le comité d’organisation du Forum BioChem 2016. Crédit photo : Nicolas Busser, CNRS

La première édition du Forum Biochem a réuni plus de 200 participants. Elle s’est déroulée les 2 et 3 juin, à l'École supérieure de biotechnologie de Strasbourg.

Cette manifestation scientifique a permis de développer les échanges entre chercheurs, académiques et industriels, à l'interface de la biologie et de la chimie. Les communications orales et par poster, les tables rondes et les stands de présentation ont démontré la forte et grandissante interconnexion de ces deux disciplines au niveau de la recherche fondamentale et des applications industrielles.
Organisé par la Société de biologie de Strasbourg (SBS), la Société chimique de France (SCF), l'Association des doctorants et docteurs d'Alsace et l’Association des étudiants et post-doctorants de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), ce forum a bénéficié du fort soutien de l’Unistra, à travers ses différentes composantes, ainsi que de nombreux partenaires industriels, associations et des collectivités locales.
Plusieurs récompenses ont été décernées à cette occasion : Manon Ripoll (SBS) a reçu le prix de la meilleure communication orale ; Lucie Esteoulle (SCF), Tajith Shaik (Société chimique thérapeutique), Célia Jacoberger-Foissac (Cabinet Bleger Rhein-Poupon), Federica Fiorini et Anastasia Ionna Skilitsi (Medalis) ont reçu les cinq prix posters.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2016

 Juin Juillet
Conseil académique
14 h - Mardi
 /  /
Congrès
14 h 30 - Mardi
 21 /
Conseil d'administration - CA
14 h - Mardi
 21 5
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU (ex-Cévu)
14 h - Mardi
 7-23 /
Commission de la recherche - CR (ex-CS)
14 h 30 - Mercredi
 8 /
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 28 /
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 / 1er
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 / 4
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
8 h 30 - Jeudi
 / /
Comité technique d'établissement
9 h - Jeudi
 / /

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Liens vers les lettres électroniques utiles